Monteneuf. Neuf campagnes de fouilles archéologiques
Neuf campagnes de fouilles archéologiques s’y sont déroulées de 1989 à 1997.
Le groupe de menhirs des Pierres droites s’inscrit dans un vaste ensemble mégalithique composé d’allées couvertes, menhirs isolés et d’une sépulture individuelle.
Il se situe pour l’essentiel sur les landes de Monteneuf, à mi-chemin entre Rennes et Vannes, de part et d’autre de la route départementale n° 776, aménagé sur le versant sud d’un mamelon, à une vingtaine de mètres au-dessous de la crête cotée à 158 m d’altitude.

Les affleurements naturels de schiste sont orientés Est-Ouest avec un pendage moyen de 15o. Le schiste du sous-sol a été utilisé.
Neuf campagnes de fouilles archéologiques s’y sont déroulées entre 1989 et 1997 sous la direction de Yannick Lecerf, conservateur au Service Régional de l’Archéologie de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne.
Ces recherches ont mis en évidence un ensemble de pierres dressées sur une surface proche de 7,5 hectares. Quatre cent vingt blocs monolithiques ont été répertoriés sur la surface du sol.
Leur destruction se serait faite vers l’an mil, sous les ordres de communautés religieuses qui voyaient dans ces pierres la présence de cultes païens.
Connu depuis le XIXème siècle, le site est signalé dès 1825 par le chanoine Joseph Mahéqui mentionne dans la lande de Monteneuf « la présence de sept à huit peulvans d’environ 12 pieds de hauteur ».
Joseph Orhan, le maire, signale les menhirs à la Direction Régionale des Affaires Culturelles qui délègue Yannick Lecerf pour effectuer des sondages.
Lorsqu’en 1989, les premiers nettoyages de la lande préparent l’intervention archéologique, seuls trois menhirs restent en position dressée.
Au terme des neuf campagnes de recherche et d’étude, au cours desquelles de nombreuses informations scientifiques ont été recueillies, 39 menhirs sur les 72 dégagés ont été repositionnés dans leur calage d’origine.
Parmi les découvertes.
- Un menhir en cours d’extraction.
- Des dalles dressées entourent une probable sépulture.
- L’empreinte d’une sépulture.
- Des trace de troncs équarris utilisés pour le transport des menhirs.
- Des trous de poteaux.
- Une voie ancienne.
- Une urne cinéraire de l’Âge du bronze.
Yannick Lecerf raconte ses fouilles sur le site des Pierres droites.
Avant de procéder à la construction d’un bâtiment d’accueil des sondages ont été réalisés. Rapport de Claire Tardieu en décembre 2016.