Monteneuf. Les circuits des Mégalithes
Une dizaine de monuments mégalithiques sur 14 kilomètres de circuits de randonnée.
Aujourd’hui, sur un espace réduit et souvent souligné par le réseau hydrographique, on peut observer la concentration de plusieurs monuments mégalithiques dont l’origine se situe sur la même séquence chronologique : le Néolithique.
Sans préjuger du nombre de mégalithes que pouvait compter à l’origine ce secteur, on voit, tant par la répartition topographique et géographique de ces constructions que par leur variété, se dessiner une entité territoriale.
Dans un rayon de quelques kilomètres autour des Pierres Droites, on découvre
Des allées couvertes qui sont des sépultures et des menhirs. 1
- La Loge Morinais : une grande allée couverte ruinée de 14 m de longueur ouverte à l’est. La chambre funéraire est orientée selon un axe voisin de est-ouest. Une « cella » appuyée au dos de la dalle de chevet complète l’ensemble funéraire.
- La Pièce Couverte : monument funéraire du type allée couverte encore inclus dans un tertre résiduel, se présente aujourd’hui sous la forme d’un « château de cartes effondré ». On y compte une douzaine de grandes dalles de schiste enchevêtrées dont certaines sont couvertes de cupules.
- Le Chomet de Coëplan : un grand menhir en schiste de 4,30 m de hauteur, associé à de nombreux autres blocs gisant dans son environnement immédiat. Il pourrait avoir appartenu à un ensemble de pierres levées. Propriété privée.
- Le Rocher Maheux : allée couverte ruinée, longue d’une dizaine de mètres, sur la commune de Guer.
- Les Bordoués : fouillée en 1976 par le Service Régional de l’Archéologie, cette allée couverte de 8 m de longueur pour 1,50 de largeur est enchâssée dans les restes de son tertre tumulaire. Orientée nord-ouest / sud-est, son entrée à l’est est matérialisée par un redressement provoqué par une dalle plantée en travers. Le matériel découvert compte cinq haches polies en pierre, quatre pendeloques, en quartz et quartzite, plusieurs lames brisées en silex et de nombreux fragments de poteries. 2
- La Pierre Lée ou de la Verrie : ce menhir dressé se présente comme une grande plaque de schiste de 4,80 m de hauteur pour une largeur de 4,60 m.
- La Roche Blanche : elle doit son nom au bloc de quartz laiteux posé au centre d’un petit tertre souligné d’une couronne de petits blocs de schiste pourpre. Il s’agit très probablement d’une sépulture individuelle de la période protohistorique, Age du Bronze ou Age du Fer.
- La Pierre de Trézon : avec de nombreuses traces d’utilisation comportant des surfaces et des rainures de polissage, ce bloc de schiste peut être considéré comme un polissoir néolithique. Propriété privée.
Sur Monteneuf il faut aussi signaler l’allée couverte délabrée de Bécihan, située dans une propriété privée, sous un tumulus de fleurs, ainsi que celle de l’étang du Chaperon rouge dont il reste 3 pierres encore debout. Près de l’étang de la Noë, un amas de dalles de schiste pourrait bien être les restes d’un monument détruit lors du creusement de l’étang.
A ce jour aucune trace d’habitat n’a été découverte. Dommage.